Je ne sais pas si ça peut être considéré comme un témoignage mais voilà,
Il y a quelques années quand j'étais au collège, on peut dire que j'avais pas mal d'amis mais plus particulièrement sur internet. J'étais déjà très naïve et le fait que mes 'Amis' étaient un peut plus âgés que moi j'étais vraiment en admiration.
Après plusieurs mois des liens plus solides se sont tissés avec certaines personnes et j'étais vraiment heureuse, je pensais vraiment être comblée par le fait d'avoir des amis comme eux. Une ou deux années après je ne parlais plus qu'a deux amis. Je les trouvais intelligents et très matures mais un des deux me disait qu'il était en dépression alors je me devais de partager sa peine avec lui.
Finalement, après m'avoir fait croire qu'il avait tenté de se suicider (et en jouant de mon impuissance car c'était du virtuel) et qu'il était à l'hôpital, il m'avoue alors que lui et son ami n'aimaient pas les gens comme moi, fragile psychologiquement. Ils me souhaitaient de mourir, ceux à qui j'avais consacré une partie de ma vie. J'avais passé des années avec eux. J'ai vraiment eu mal ce soir là, toute l'admiration s'était envolée et mon cœur s'était brisé.
Aujourd'hui je ne sais pas faire autrement que d'être ennuyée par les gens. Les seules relations amicales auxquelles je tiens sont très fortes mais seulement dans mon sens et je sais bien qu'elles sont éphémères. Je finis toujours par être abandonnée par ceux que je considérais comme plus que du virtuel, une parie beaucoup trop importante de moi, des modèles, des repères. j'ai été plusieurs fois blessée, mais je persiste toujours à m'accrocher à ces parasites qui me remémorent la fille stupide et heureuse que j'étais.
C'est parce que cette rupture s'est produite plusieurs fois que j'ai perdu foi en mon entourage et en moi.
Ça peut paraître bien ordinaire mais le fait est que je ne suis plus rien, elles se sont ajoutées à d'autres ennuis, maintenant je suis seule, juste un peu moins naïve et stupide qu'avant.
Je n'ai plus de repères, plus d'envies, pas d'avenir.
C'est assez confus mais l'idée est là
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