La libération

Spiritualité
L'auteur
le 8/10/17
J'ai été élevée par une communauté où les rapports avec les autre, j'entends en dehors de celle-ci, étaient à évité. J'ai toujours grandis dedans et je trouvé normal d'avoir des règles, ne pas fêter mon anniversaire, Noël, Pâque, Halloween et d'autres fêtes de ce genre me semblais normal puisque je ne l'avais jamais fais.
Arriver au collège, je me sentais différente, mes camardes sortaient avec des garçons, les garçons sortaient avec des filles et je les enviais. En 5ème j'ai donc fait comme eux, j'ai suivis la foule et vivais ma relation seulement dans le collège, je devais faire attention puisque certains membres de la communauté faisaient partie des enseignants ou mêmes des élèves et auraient pus le raconté à mes grands parents, ceux qui m'élevait donc. Je suis rester avec ce garçon du début de la 5ème à la 3ème où je me suis fais prendre par mon grand père. Je ne vous raconte même pas le savon que je me suis pris en rentrant à la maison. J'ai eu le droit à un espèce de "Conseil familiale" avec mon grand père et ma grand mère qui me répétaient que ce que j'avais fait était mal et que je me laissais gouverner par des désirs mauvais. Je ne comprenais pas le mal qu'il y avait a avoir des amis proches qui ne croit pas au même chose que nous, je me sentais aimé et bien avec mon copain dans l'ensemble (sauf après mais ça c'est encore une autre histoire).
Ca faisait un bon moment que je me sentais mal, les autres élèves se moquaient de moi par rapport à mes croyances, à mes notes et j'en passe, j'avais l'impression d'être le mouton noir du collège. De plus, je travaillais plutôt bien à l'école se qui semblait les déranger, je suis donc doucement tombé dans la dépression et dans une sorte de spirale. D'un côté je voulais être comme les autres, avoir des amis, fêter les fêtes et faire les choses qu'on m'interdisait et de l'autre ma conscience, celle qu'on m'avait former avec des "Le monde est gouverner par le diable", "Nous suivons la vérité", "La fin du monde est proche" et j'en passe, restait encré dans ma tête.
J'ai donc renoncé à mon copain, j'ai commencé à me mutiler en me coupant ou en me privant de nourriture.
En 2014, je suis rentrée en seconde où la plupart des personnes de ma classe étaient soudée et faisait des sorties ensemble, en début d'année ils me proposaient mais je ne pouvais pas accepter parce que j'avais des obligations religieuses et je devais les faire.
En 2015, vers octobre, je suis tombé amoureuse, mais vraiment, pour la première fois. Je suis sortie avec lui, j'avais toujours des crises d'angoisses et vivais chez mes grands parents qui ne voyaient rien à ma souffrance et à ce manque d'appétit qu'ils considéraient comme normal.
Je me souviens que quand ils avaient appris que je me faisait harcelé mon grand père m'avait dit "Tu dois avoir fais quelque chose pour qu'ils agissent comme ça, tu a dû les provoqué. Tu sais, il n'y a jamais de fumée sans feu".
Ils ne voyaient pas ma souffrance et mon mal être, je me sentais comme un fardeau sur leurs épaules, quand j'essayais d'en parler à ma mère, elle me disait de tenir encore un peu que c'était bientôt fini. Je l'a suppliais en pleurant de me laisser partir de la communauté car je me sentais mal. Elle me disait qu'il y avait ma soeur et que je ne pouvais pas l'abandonnée que je n'avais pas le droit, que ce serait égoïste. Alors je restais...
Mais un jour où j'ai fais une crise d'angoisse, je suis donc allé à l'infirmerie où celle ci m'a demandé comment ça se passait chez moi. Je lui ai raconté. Prise de panique, elle à appelé le principal du lycée où nous nous sommes rendus toute les deux. Le principal m'a donc demandé si je voulais bien, avec l'autorisation de ma mère allé a l'internat où il me proposait une place. Il a aussi fait un signalement a la ASE pour "situation inquiétante". Ce signalement n'a jamais aboutis à une condamnation ou autre.
Mes grands parents m'en veulent, ma mère m'a demandé pendant près d'un an de présenté des excuses à mes grands parents et ma soeur m'en a voulu pendant longtemps de l'avoir "abandonnée".
Aujourd'hui, après bientôt deux ans, je suis toujours en dépression avec un traitement, j'ai encore un suivi psychologique et je m'en veux encore de l'ampleur que mon malheur a eu sur les autres et sur ma famille, je ne suis plus avec celui qui m'a entre autres sauver la vie qui n'a pas supporter d'être la bête noire de ma famille car ils le considérait comme responsable de ce signalement.
Je m'en veux toujours pour ce que j'ai fais mais grâce à les personnes qui me suivent j'ai appris que ce que j'ai fais je l'ai fais car je n'avais pas le choix, parce que je n'étais pas entendus. J'ai aussi appris que si il y avait un coupable à désigner ce ne serait pas seulement moi mais aussi ma mère d'avoir minimiser ma souffrance et de ne pas l'avoir écouter.
Aujourd'hui je vais mieux oui et je suis heureuse de découvrir la vie et d'avoir fêter deux anniversaires et un Halloween, je croise les doigts cette année pour fêter Noël et Pâques. Oui je suis encore une enfant, mes yeux brillaient quand je suis revenu avec des bonbons à Halloween. Oui j'ai 18 ans, bientôt 19 et j'ai des étoiles dans les yeux face à ces fêtes, au Père Noël ou encore aux Lapins de Pâques mais je ne fais que découvrir la vie et j'apprends a faire confiance à ces gens qui durant toute ma vie, on m'a dit de me méfier.
Mais le monde est beau.

Ma réaction : 😯 😔 😠 3👏

Réponses (4)
Korarain Mercis reçus : 1
le 9/10/17
1
C'est une belle histoire, c'est vraiment beau que tu aies remonté cette pente comme ça, ça redonne bien du courage, bravo!
L'auteur
le 9/10/17
Écrit par Korarain il y a 9 minutes :

C'est une belle histoire, c'est vraiment beau que tu aies remonté cette pente comme ça, ça redonne bien du courage, bravo!


Merci :)
Monseigneur Mercis reçus : 37
le 14/10/17
Tu as pris la meilleure décision possible, et tu ne dois pas te sentir coupable de quoi que ce soit. Agir demande un grand courage puisqu'il n'est pas sans conséquence et amène parfois à de gros changements dans la vie de tous les jours. Mais tu as su faire ce choix de ton plein gré, en commençant par en parler avec cette infirmière sans te dérober ou éviter le sujet. En ce qui concerne la suite, si ce n'est déjà fait, peut-être faudrait-il parler avec tes grands-parents ? Peut-être pas forcément leur présenter des excuses, mais leur expliquer la raison de ton choix, et ce qui t'y a amené. Qui sait, peut-être comprendront-ils que ça n'a pas été le meilleur choix de te "couver" de cette façon, et qu'ils te présenteront eux-mêmes leurs excuses, et se comporteront différemment avec ta sœur.

J'espère avoir réussi à t'éclairer un minimum. Je te souhaite une très bonne continuation pour la suite, espérant que ces futures fêtes te donneront le sourire encore longtemps !
"Un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux. - Et je l'ai trouvée amère. - Et je l'ai injuriée." Arthur Rimbaud
L'auteur
le 19/10/17
Je pense pas que leurs parler en ce moment soit la meilleure solution.. Ils sont blazés et mon grand père a des problèmes de santé... Donc j'essaye de les voir au moins une fois par mois mais ils aimeraient que je les voit plus souvent mais je n'ai pas forcément le temps... Donc on verra dans quelques mois... Après quand j'ai essayé de leur parler ils prennent leur religion pour "La vérité" et celle qui peut sauver le monde donc c'est compliqué ce sujet là a aborder car pour eux j'ai sauté dans le monde de Satan et je vais mourir

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