Autour de nous, il y a ces personnes que l'on voit. Que l'on peut côtoyer également, heureusement dirais-je ? Il y a... « Le monde réel » tel que le diraient si bien mes parents, mes proches, la plupart d'entre nous. Puis... Ces personnes que l'on rencontre sans même un sourire ni un regard, qu'avec le son de nos touches de claviers si monotone, quotidien à force de trop le coller pour oublier le reste, mais qui bien vite, trop vite, nous le donnent, ce sourire. Ces personnes qui peuvent être si loin, et qui nous manquent avant même d'avoir eu le temps d'en vraiment avoir l'occasion. Qui peuvent être encore plus présentes que celles « réelles ». Je suis sûre que vous savez de quoi je parle, ou tout du moins, l'avez déjà ressenti et me comprenez, enfin, je l'espère. Pas comme la moitié des individus fermés que je peux rencontrer et me montrent que je suis bizarre, anormale à leur égard.
Parce que oui, cela est idiot, voyons. Nous ne les connaissons pas. Jamais. Nos si longues discussions, si profondes, si intenses, si... Tendres, et parfois même plus que des messages, ne sont que des mensonges. Une façade, un terrier pour se réfugier. Et puis, ça fait mal non ? Cela peut facilement mal finir et va, mal finir. Qu'allons-nous faire lorsque l'autre ne sera pas celui qu'il prétendait être ? Allez, arrêtons, sortons, vivons.
Et bien malheureusement, j'ai bien peur de devoir m'avouer que ce discourt totalement absurde et que je n'ai jamais laissé oser fracasser mon esprit, s'avère être vrai, possible. Souvent ? Parfois ? Peut-être ? Pour moi.
Je n'imaginais pas qu'au-delà du mensonge sur l'identité de l'être à qui l'on partage des rêves d'enfants, des jeux d'adolescents et des peines d'adultes, il pouvait m'y attendre pire. S'éloigner encore plus qu'on ne peut déjà l'être. C'est impressionnant ce déchirement au cœur, ce tourbillon dans l'estomac, cette peine et cette tristesse omniprésentes qui pourtant, arrivent à encore fournir une place au vide.
Naïveté ? Sûrement, ça par contre aucune frontière entre le « réel » et le « fictif » n'existe apparemment...
Particulièrement quand mes yeux se sont enfin ouverts. En y voyant simplement que le mot « objet », sans vouloir encore y croire. Je n'ai pas été sans erreurs, je suis une erreur. Je le sais. Je le disais. Cependant... Pourquoi me contredire ? Pourquoi tous ces mots alors, malgré tout ? Ces belles paroles chantant l'amour, l'attachement. Pour finalement partir, tournant dos à mes besoins de sincérité. Sans se retourner une seconde. Sans un dernier fichu « adieu ».
Je ne demandais que cela vous savez. Qu'une vérité, qu'une once de respect et de preuve que tous ces moments passés étaient bien... Réels, dans notre âme, pour nous.
Je m'en veux terriblement, j'ai du foiré quelque chose ? N'est-ce pas ? Hein ?
Il est parti, avec toutes les cartes et réponses en mains. Pour toujours.
Et puis mince, je n'y crois, dès à présent, plus tant que cela à ce discours absurde. Je ne souhaite que son retour, tout lui pardonner, que tout cela ne soit qu'un mal entendu.
Ô naïveté... Est-ce encore toi qui me susurres ces faux espoirs ?
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