Aide au devoir

Autre
L'auteur
le 1/3/18
Saluuuuuut !!

J'ai besoin d'aide en français, ici, chez moi personne m'aide c'est pourquoi je demande la vôtre :)) 
Merciii :)

5 juillet. – Ai-je perdu la raison
? Ce qui s’est
passé la nuit dernière est tellement étrange, que ma
tête s’égare quand j’y songe
!
Comme je le fais maintenant chaque soir, j’avais
fermé ma porte à clef
; puis, aya
nt soif, je bus un
demi-verre d’eau, et je remarquai par hasard que ma
carafe était pleine jusqu’au bouchon de cristal.
Je me couchai ensuite et je tombai dans un de mes
sommeils épouvantables, dont je fus tiré au bout de
deux heures environ par une secousse plus affreuse
encore.
Figurez-vous un homme qui dort, qu’on assassine,
et qui se réveille, avec un couteau dans le poumon,
et qui râle couvert de sang, et qui ne peut plus
respirer, et qui va mourir, et qui ne comprend pas –
voilà.
Ayant
enfin reconquis ma raison, j’eus soif de
nouveau
; j’allumai une bougie et j’allai vers la table
où était posée ma carafe. Je la
soulevai en la
penchant sur mon verre
; rien ne coula. – Elle était
vide
! Elle était vide complètement
! D’abord, je n’y
compris rien
; puis, tout à coup, je ressentis une
émotion si terrible, que je dus m’asseoir, ou plutôt,
que je tombai sur une chaise
! puis, je me
redressai
Le Horla
d’un saut pour regarder autour de
moi
! puis je me rassis, éperdu
d’étonnement et de peur, devant
le cristal transparent
! Je le
contemplais avec des yeux
fixes, cherchant à deviner.
Mes mains tremblaient
!
On avait donc bu cette
eau
? Qui
? Moi
? moi,
sans doute
? Ce ne pouvait
être que moi
? Alors,
j’étais somnambule, je
vivais, sans le savoir, de
cette double vie
mystérieuse qui fait douter
s’il y a deux êtres en nous, ou
si un être étranger,
inconnaissable et invisible, anime,
par moments, quand notre âme est engourdie, notre
corps captif qui obéit à cet autre, comme à nous-
mêmes, plus qu’à nous-mêmes.
Ah
! qui comprendra mon angoisse abominable
?
Qui comprendra l’émotion d’un homme, sain
d’esprit, bien éveillé, plein de raison et qui regarde
épouvanté, à travers le verre d’une carafe, un peu
d’eau disparue pendant qu’il a dormi
! Et je restai là
jusqu’au jour, sans oser regagner mon lit.

Question :

Quel événement en apparence banal le narrateur rapporte-t-il à la date du 5 juillet ?
Quelle conclusion paraît logique ?
Indiquez quels types de phrases dominent et relevez les répétitions.
Relevez mot et expression quii appartiennent au champs lexical de la peur.
Que cherche à souligner Maupassant ? 
Voila merci :))

Ma réaction : 😯 😔 😠 👏

Réponses (1)
Monseigneur Mercis reçus : 37
le 2/3/18, édité le 2/3/18
Tout d'abord, il serait sûrement préférable de mettre l'extrait Le Horla dans sa forme originale. Ne jamais, au grand jamais, changer la constitution d'un texte haha.

"5 juillet. – Ai-je perdu la raison ? Ce qui s’est passé la nuit dernière est tellement étrange, que ma tête s’égare quand j’y songe ! Comme je le fais maintenant chaque soir, j’avais fermé ma porte à clef ; puis, ayant soif, je bus un demi-verre d’eau, et je remarquai par hasard que ma carafe était pleine jusqu’au bouchon de cristal. Je me couchai ensuite et je tombai dans un de mes sommeils épouvantables, dont je fus tiré au bout de deux heures environ par une secousse plus affreuse encore. Figurez-vous un homme qui dort, qu’on assassine, et qui se réveille, avec un couteau dans le poumon, et qui râle couvert de sang, et qui ne peut plus respirer, et qui va mourir, et qui ne comprend pas – voilà. Ayant enfin reconquis ma raison, j’eus soif de nouveau ; j’allumai une bougie et j’allai vers la table où était posée ma carafe. Je la soulevai en la penchant sur mon verre ; rien ne coula. – Elle était vide ! Elle était vide complètement ! D’abord, je n’y compris rien ; puis, tout à coup, je ressentis une émotion si terrible, que je dus m’asseoir, ou plutôt, que je tombai sur une chaise ! puis, je me redressai d’un saut pour regarder autour de moi ! puis je me rassis, éperdu d’étonnement et de peur, devant le cristal transparent ! Je le contemplais avec des yeux fixes, cherchant à deviner. Mes mains tremblaient ! On avait donc bu cette eau ? Qui ? Moi ? Moi, sans doute ? Ce ne pouvait être que moi ? Alors, j’étais somnambule, je vivais, sans le savoir, de cette double vie mystérieuse qui fait douter s’il y a deux êtres en nous, ou si un être étranger, inconnaissable et invisible, anime, par moments, quand notre âme est engourdie, notre corps captif qui obéit à cet autre, comme à nous-mêmes, plus qu’à nous-mêmes. Ah ! qui comprendra mon angoisse abominable ? Qui comprendra l’émotion d’un homme, sain d’esprit, bien éveillé, plein de raison et qui regarde épouvanté, à travers le verre d’une carafe, un peu d’eau disparue pendant qu’il a dormi ! Et je restai là jusqu’au jour, sans oser regagner mon lit."

Ensuite, ce que tu demandes n'est pas vraiment une aide, j'ai plutôt l'impression qu'il s'agit des questions auxquelles tu dois répondre, et non celles que tu t'es posé après lecture. Même si c'est contre-productif pour toi, je vais tout de même essayer de t'aider.
Commençons par le contexte. De quoi est extrait ce texte ? Qui en est l'auteur ? Quand a-t-il été écrit ? A-t-il subit des influences (sociales, politiques, artistiques, musicales, etc) ? De quel genre narratif s'agit-il (roman, essai, fable, nouvelle, conte, etc) ? Quels sont les thèmes abordés ? Quel est le point de vue narratif (omniscient, interne ou externe) ?
La constitution de l'extrait en lui-même. Dans tes questions, tu parles de champ lexical, de répétitions et de phrases dominantes. Qu'est-ce qu'un champ lexical, comment peut-on le définir ? Comment le trouve-t-on ? Qu'est-ce que ce champ lexical apporte au texte ? Par quel biais se manifeste ces répétitions ? Est-ce volontaire de la part de l'auteur d'en mettre ? De même que le champ lexical, qu'est-ce que les répétitions apportent au texte ? Qu'est-ce qui ressort le plus après avoir lu l'extrait ? Quel type de ponctuation utilise l'auteur ? Certaines sont-elles plus utilisées que d'autres ? Qu'est-ce que cela fait ressortir ?
Finalement, le sens et le but. L'évènement raconté par l'auteur est assez simple de compréhension, mais pour faire simple, disons qu'il a pris peur, car lorsqu'il voulut se servir un verre d'eau sa carafe était vide, or il n'y avait pas touché, donc quelqu'un, autre que lui, a bu de l'eau pendant qu'il dormait. En ce qui concerne la conclusion "logique", il faudrait faire travailler ton imagination. Qu'est-ce qui pourrait arriver au narrateur suite à cette aventure ? Quelles serait ses pensées sur le moment ? Quant à ce que cherche à souligner Maupassant, tu le trouveras toi-même après avoir analysé ce texte, tout ce que je peux te dire, c'est qu'il y a très certainement un lien avec la peur.

J'espère avoir pu t'aider un minimum, si jamais tu restes bloqué, n'hésite pas à redemander de l'aide, en précisant ce que tu n'arrives pas à trouver/comprendre/analyser, je t'aiderai volontiers.
"Un soir, j'ai assis la Beauté sur mes genoux. - Et je l'ai trouvée amère. - Et je l'ai injuriée." Arthur Rimbaud

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