Cela risque d'être extrêmement long, mon intimité la plus fragile.
Tout à commencé il a une semaine, j'étais heureuse, tout du moins je le pensais.
J'avais un copain,j'avais à peine 15 ans lorsque nous nous étions mit ensemble et cela faisait 2 ans de relation. A l'époque j'étais folle amoureuse de lui, j'aurai fait n'importe quoi pour ce garçon qui m'avait donné un peu d'espoir et d'amour. Mais très vite, ce jeune homme de 17 ans qui n'avait jamais connu de relation autre que la notre n'a pas su comprendre ma douleur. Parce que derrière moi, j'avais un sacré passé. Quelque chose qui avait forgé ma force d'esprit. Et lui, petit enfant roi que la vie avait épargné, enfant que le monde avait chéri plus que tout. Il semblait si doux et bon, je m'y suis fiée. Il n'a jamais su comprendre les traumatismes qui m'habitaient incapable de comprendre ce qu'était la vraie souffrance. Je lui ai tout pardonné, j'ai tout accepté. Mais un jour, alors qu'il avait bu, il a commit l'irréparable. Il m'avait forcé à le faire, je lui avais dit non. Je me souviens avoir fondu en larme et lui qui n'a jamais comprit à quel point ce qu'il avait fait avait pu me toucher. Il se disait que j'étais sa copine, qu'il avait fait une erreur mais que ce n'était pas si grave. A vrai dire il s'en souvenait à peine, presque à remettre en cause ce que je lui avais dit.
J'ai pardonné.
Nous avons continué mais c'était impossible pour moi de le laisser me toucher, tout est parti en vrille à partir de ce jour. Mon père à fait une rechute dans sa maladie, et alors que j'attendais un soutiens il s'est retourné contre moi faisant de ma vie un enfer encore plus violent, encore plus sombre, encore plus froid. Je me suis renfermée, mais j'ai continué de me battre et de pardonner. J'ai continué parce que j'étais une batante et que toute ma vie l'on m'avait répéter qu'il fallait se battre pour avoir ce qu'on désirait, qu'il fallait être fort et ne jamais abandonné. Alors sur un souvenir d'amour chaud je n'ai rien lâché, j'ai tout sacrifié au profit d'un homme qui n'a fait que penser à sa petite personne. 10 fois, 15 peut être il a dit vouloir me quitter. Et pourtant je suis restée, j'ai continué de me battre, de donner le meilleur de moi même en esperant qu'un jour les choses iraient mieux. Puis il est devenu colérique, méchant, parfois agressif. Et il ne pouvait toujours pas me toucher, alors je suis allée voir une sexologue. Nous avons tant discuté, de nombreuses choses. "Tu sais je pense que ton copain t'aime mais qu'il ne sait pas comment te le montrer". Puis y'a deux semaines, alors que tout semblait retrouver de la stabilité, il est devenu fou, il est monté en pression sans aucune raison, il m'a fait du mal physiquement, je me souviens quand il m'a menacé avec son poing. Je le suppliais dans la rue, en culotte, de ne pas partir, de ne pas m'abandonner encore une fois, de rester là. Et il est parti.
Et j'ai pardonné.
J'ai pardonné, mais je n'ai pas su oublier. Je n'y arrivais pas, c'était totalement impossible pour moi. Je suis restée là, à faire semblant que les choses étaient revenues à la normal mais je restais profondément choquée de ce qu'il c'était passé. Je devais partir une semaine en montagne, je ne pensais plus qu'à ce voyage. Je suis arrivée la bas tellement heureuse, je n'avais pas tant rigolé depuis des mois entiers. Je profitais et puis le deuxième soir, j'ai voulu sortir. Et c'est à ce moment exact que tout a commencé. Ce lundi. Parce que oui mon histoire ne va réellement commencer qu'à cet instant.
Je suis entrée dans un bar, parce qu'il n'y avait pas trop de monde mais assez pour se fondre dans la masse. Je me suis assise au comptoir, c'était la première fois que je faisais une choses pareille parce que chez moi il n'y avait pas de bar, pas de gens interessant. Alors j'ai commandé une bière, j'ai commencé à la boire en écoutant mes voisins discuté. Un jeune homme brun, une jeune fille aux cheveux courts. J'ai lancé la conversation, parce que j'étais là pour ça après tout. J'ai lancé bêtement cette conversation sans aucun appréhension et j'ai aimé ça. Il m'a répondu, m'a regarde. Et j'ai aimé ça. Ils faisaient partient d'une équipe de tournage. J'ai pu rencontrer quelques acteurs et le réalisateur. Et une jeune femme du nom de Léa. Nous avons discuté tous deux, le garçon aux cheveux brun et moi, se livrant notre vie d'inconnu à inconnu. J'ai senti le désir monter en moi, j'ai senti mon corps se réchauffer. Il avait cette façon de poser les yeux sur moi, il avait cette voix pleine d'assurance. J'aimais cette intelligence, cet esprit qui se confrontait au miens. J'attendais malgré moi cette rencontre depuis très longtemps. Nous avons passé la soirée ensemble, à discuter. Puis il m'a regardé et m'a dit "Embrassez-moi" et je n'ai pas su résister. J'avais envie de le faire, je ne me souvenais plus de ce plaisir que l'on pouvait ressentir. Quand j'embrassais mon copain, je ne ressentais rien. Cette chaleur, ce gout, ces lèvres et puis cette langue. ça m'a réveillé, ça m'a rendu plus femme, plus indépendante et plus forte. Pendant quelques secondes je me suis rappelé de ce que c'était d'embrasser. Et nous avons recommencé, encore et encore. Il m'a ramené chez moi, nous avions discuté et marché un peu avant. C'était beau et bon. Il avait quelque chose, quelque chose qui vous donne de l'espoir. Quelque chose de fort et de doux à la fois. Quelque chose de terriblement excitant. Le soir, rentrée dans ma chambre alors que je venais de refuser de passer la nuti avec lui. J'ai senti mon corps se réveiller lui aussi, comme si la jeune femme que j'étais revivait. reprennait possession de mon corps. Elle voulait cet homme brun.
Le lendemain j'ai revu Léa. Nous étions toutes les deux, et nous nous sommes livrées notre vie l'une à l'autre. Elle m'a parlé et je lui ai parlé de moi. Elle était gentil et faite d'une force incroyable. Sa maman allait partir dans très peu de temps, elle le savait et ce qui était arrivé à mon propres père ne pouvait que renforcer mon attachement envers elle. Elle avait 26 ans, et moi 17. Mais il n 'y avait rien d'autre que des mots qui faisaient du bien. Elle est revenue le soir, passer du temps avec moi alors qu'elle était fatiguée. Et ça m'a touché qu'elle vienne pour moi, elle ne me devait rien. Et nous avons parlé de mon copain, encore plus profondement que ce que j'ai pu vous livrer. Et elle m'a dit de partir, de penser à moi pour une fois et de partir avant qu'il ne me détruise. On me l'avait déjà dit, mais soudainement ça paraissait vrai, je devais le faire, je devais me liberer. Et après la soirée d'avant je savais. Je n'en étais plus amoureuse, depuis un ans peut être, depuis ce soir ou il m'a forcé. Je n'avais plus fais l'amour depuis ce jour là.
J'ai rencontré des acteurs, des gens biens, des gens vivants avec une incroyable ouverture d'esprit, des gens qui avaient vu tant de choses. Ce monde me plaisait. Cette famille du cinéma.
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