Viol n'est ce pas ?

Sexualité
L'auteur
le 8/6/17
Bonsoir,
Lorsque j'étais petite, un peu moins de 6 ans , ma mère me laisser chez une voisine pendant ses journées de travail, ou même quand elle avait des choses à faire le week-end. Je restais chez cette femme, mariée, avec deux garçons et une fille, et l'aîné qui devait avoir moins 20 ans me prennait dans une chambre, baissait son pantalon et me demandait de le sucer, tout en me touchant partout, et j'obéissais. Aujourd'hui encore je ne sais pas pourquoi je faisais ce qu'il me demandait, et je ne disais rien, pendant qu'il me pénètrait, pas un mot.. Mais parfois je refusais, ça ne me plaisait pas de "jouer" avec lui, de mettre dans ma bouche ce qu'il appelait son "bébé", mais je finissais par tout faire, par peur de lui , peur qu'il révèle à ma maman notre petit jeu.. Comme lorsque vous volez le maquillage de votre mère pour jouer avec entre filles. Et ainsi je continuais, bien que je n'ai pas trop de souvenirs, ce qui m'énerve au plus haut point et me fait sentir comme une pxte qui oublie son coup d'un soir, je sais que cela dura plusieurs jours, peut-être un mois ou deux.. Et un soir, j'étais au lit, la porte ouverte, et je voyais ma mère ouvrir le frigo , j'allais vers elle comme coupable, en larmes, après avoir commencé à faire des cauchemards , et je lui ai dit que le fils de la voisine me demandait de lui faire des choses. Ma mère pas du genre hystérique me calma et alla le voir le lendemain, elle ne dit rien à mon père sachant qu'il le tuerait, elle cria cria encore et encore sur la voisine, le fils, le gifla plusieurs fois. Ca s'arrête là, on en reparle plus . Le mec disait à ma mère évidemment que ce n'était pas vrai, qu'il n'a rien fait. Et moi je continuais comme si de rien n'était, il me saluait lorsque je le croisais dehors, souriait comme un gros pervers. Mais quand je commençais à comprendre, toute seule, parce que personne ne m'avaiit expliqué, la seule personne au courant, c'e'st à dire ma mère, était déjà morte lorsque j'avais 9ans, et je culpabilisais tellement, de n'avoir été qu'une source de problème et une honte pour elle, je regrettais tellement de ne pas avoir su plutôt pour son cancer, bien que je remarquais sa tête sans cheveux quand elle retirait sa perruque la nuit, oilà sa mort m'a rendu très renfermée, je n'étais pas fiere de moi, mais c'est surtout que j'avais des questions, sur mon viol, que faire, je n'aurai jamais le courage d'en parler à quelqu'un, et quannd j'essayais, avant même de commencer, je tremblais sévèrement, et m'éttoufais. Je me demandais même si c'en était pas un, et je voyais sur internet à quel point les gens qui en subissent un se font aider, moi rien, et lui continuait à me saluer, comme un enfoiré, et j'ai tellement de haine en moi pour lui, pour cette petite fille qui ne réagissait pas, et je n'arrivais plus à manger, à respirer, à vivre, je ne faisais que haïr haïr encore et encore tout le monde, y compris moi-même, me noyant dans toutes ces personnes que je faisais semblant d'être, déjà toute petite. Et plus je grandissais, plus je me disais que c'était dans ma nature peut-être, de faire ça avec les mecs, et que si je le refaisais, je comprendrais peut-être, je verrai, j'aurais des réponses, et une part de moi refuse ça. Une part de moi refuse de foutre mon couple en l'air, de blesser un gars charmant, et de le faire fuir avec toute cette angoisse, toute cette haine, toute cette confusion, de montrer à ce garçon que j'aime tant, à quel point je me déteste, et que je ne pourrai jamais m'aimer, assumer ce qu'on m'a fait, et m'assumer moi, et croire en ce viol , y croire, vraiment y croire afin d'être libre.

Ma réaction : 😯 😔 😠 👏

Réponses (3)
Anonyme
le 8/6/17
2
J'ignore si tu as parlé de cela avec ton copain. ( si j'ai bien compris la fin.), si non, il ne faut pas que tu aies peur, je suis sûre qu'il pourra te soutenir et t'aider, t'apporter un conseil. Il n'y a pas de mal à avoir une épaule sur laquelle tu peux te tenir. Si tu n'en as jamais parlé auparavant, le fait de t'exprimer ici est déjà un pas et je t'encourage à sortir ce que tu gardes en toi, cela t'aidera beaucoup. Je n'ai pas vécu cela, je ne peux comprendre, mais j'imagine que ça doit être horrible.. J'espère de tout coeur que tu réussiras à briser ces chaînes qui te laissent dans le passé.
Je me répète mais exprimer, extérioriser t'aidera. J'entends et comprends que tu ne puisses le dire à tout le monde. Il suffirai également d'une seule personne, pouvant mettre des mots, qui puisse essayer de définir ce que tu ressens là où il y a ce blocage. Je m'excuse pour ce "commentaire" pas très constructif, je suis maladroite avec les mots.
Mais, tout cela pour dire que j'espère sincèrement que tu pourras t'envoler et réussir à surmonter ça et t'encourage à continuer de t'exprimer comme ici, sans rester dans un cercle mais en visualisant, en te disant ce que tu veux et viser ce chemin qui te conduira à la libération.
L'auteur
le 9/6/17
1
Je lui ai dit que petite on m'a violé et c'est tout, il n'a pas cherché plus loin en voyant ce que ça me faisait de le dire, alors je pense pas aller lui dire comme ça. Mais merci énormément pour votre encouragement.
Anonyme
le 30/6/17
1
Si tu ne le sent pas de lui dire peu etre devrait tu lui montrer se que tu nous as écrit;
Il faut apprendre a vivre avec, a dépasser la haine et tout le reste. Tu ne peu rien effacé mais tout ceci ne défini pas qui tu est, tu n'est responsable de rien.

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