Je me suis faite violée.

Parler.
Même si c'est dur.
Y'a pas d'autre solution.
Le soit-disant "je me souviens pas Gnagna" NOP. Désolé mais c'pas crédible, c'est OBLIGATOIRE qu'il se souvienne, il n'assume juste pas. C'est ta parole contre la sienne, la parole d'une potentielle victime contre celle d'un potentiel agresseur, aux yeux des gens.
Va voir les psychologues, les infirmières ou mêmes des profs que tu apprécies dans ton lycée, si parler à tes parents est trop dur. Ou a tes ami.e.s qui iront chercher de l'aide pour toi.
Cherche aussi des groupes de soutien pour pas victimes de viol, va voir un psychologue pour en parler sinon.
Si tu en as le courage porte plainte.
Courage.

Tu peux déposer une main courante, qui je le rappelle n'est qu'une déclaration d'une infraction. Je te conseille également de consulter un psychologue le plus tôt possible, ou un psychiatre si celui-ci trouve cela nécessaire. Peux-tu en parler à un proche, peut-être un parent ? Garder le silence ne fera qu'empirer la situation. Navrée que tu aies du vivre ça. Accroche-toi.

Je vais donner mon avis (le but de ce commentaire) à ton post ainsi qu'au commentaire précédent.
Il est vrai qu'il faudrait que tu en parles. Cela s'est passé il y a un an, et tu n'arrives pas à tourner la page ; je conçois la difficulté de la chose, le coupable étant assez proche de toi pour que tu puisses oublier. Et puis, comment oublier sans pouvoir en parler ? Je peux également concevoir que tu aies peur d'en parler à tes parents, et de toutes les conséquences qu'il pourrait y avoir. Egalement, tu dois te dire que ta parole ne vaut rien si personne ne peut en témoigner et que le coupable lui-même ne se souvienne de rien. Ce qui est possible, s'il avait aussi bu que cela. Peut-être s'en souvient-il mais qu'il ne juge pas cela si grave si tu ne lui en as pas reparlé. Lui en as-tu reparlé ? Je suppose que non, tu dois en être effrayée... Et puis, il est bien tard pour lui en parler, et je ne pense pas que ses excuses te feraient quelque chose. Certes, ta parole semble plus importante que la sienne, mais il y a un an de passé, peut-être ce garçon ne se souvient pas de toi, et dans ce cas, il serait sincère s'il disait ne pas te connaître. Porter plainte, oui, mais globalement, je ne sais pas si cela te fera réellement du bien. Il faut que tu en parles et que tu arrives à vivre avec, même si c'est facile pour moi de le dire, excuse-m'en. Parles-en à tes amis, et surtout à un psychologue, que je juge plus compétent pour t'aider. Tu es en terminale, tu ne peux pas gâcher ta vie avec ce poids sur les épaules. Si tu n'arrives pas à suivre les cours, tu redoubleras, et il y a de grandes chances qu'il ne soit plus là, n'est-ce pas ? Mais tu ne peux pas manquer tous tes cours et faire une croix sur ton avenir. Tu as encore des choses à accomplir. Et il y a beaucoup de personnes qui t'aiment et qui sont prêtes à t'aider. Tu te sens peut-être seule et incomprise, mais tu n'es pas seule et tu peux être comprise. Bon courage à toi.

Je suis la personne qui a écrit ce post, je viens répondre à l'ensemble de vos commentaires.
Ce garçon se souvient très bien de moi étant donné qu'il fut mon meilleur ami pendant longtemps, et je lui en ai reparlé, tout comme j'en avais parlé à nos amis qui étaient là cette soirée-là aussi. Le gars a donc dit qu'il ne se souvenait pas, avec des excuses presque douloureuses à sortir et l'air que je le fais chier, puis nos amis (qui étaient surtout les siens) m'ont tous tourné le dos progressivement, comme si j'étais un problème à éjecter, parce que ça ne les concernait en rien.
J'en ai parlé à quelques amis proches. J'ai été suivie des années pour dépression par une psychologue, assez bien pour savoir que malheureusement, ce genre d'aide ne m'apporte tristement rien.
Je ne peux pas en parler à mes parents, parce que je sens venir les commentaires du type "tu n'avais pas qu'à boire" et les conséquences qu'ils ne me laisseront plus jamais aller nulle part. Je me sens coincée, vraiment.
Ma seule solution jusqu'ici est de partir loin de tous ces endroits à "triggers", et de déménager l'année prochaine. En attendant, je suis perdue...

Je vois, donc ton problème est réellement que tu es bloquée. Si une aide psychologique ne t'aide pas, je ne vois pas vraiment comment tu peux faire. Pour le coup, porter plainte me semble une idée plutôt judicieuse dans le sens où il y a des témoins. Si tu expliques qu'ils l'ont vu mais ne disent rien, ils sont alors également coupables. Il est probable que tes parents ne comprennent pas, en disant que tu n'aurais pas dû boire. Après, tu étais assez consciente pour savoir ce que tu étais en train de faire, et ce que tu étais en train de subir sans ne rien pouvoir faire. Excuse mon manque de tact, mais vous étiez isolés ? Je pense qu'avec la musique, personne n'a dû t'entendre appeler de l'aide. Mais alors, si tu opposais une résistance à le suivre et que personne n'a réagi, c'est grave. Un an plus tard, c'est peut-être un peu tard, mais pour ce genre de chose, ça ne l'est jamais vraiment. On peut comprendre qu'il est difficile de se positionner dans ces situations-là. Tu peux le faire. Après tout, je prends un autre exemple, les femmes qui sont battues porte plainte parfois après plusieurs années passées. Tu peux donc tout à fait le faire. Si tu es mineure, ils vont par contre probablement contacter tes parents, enfin, il faut l'envisager, je ne sais pas réellement comme cela se passe. Mais que tout le monde oublie alors que ta vie a été brisée, tu ne peux pas laisser courir. Tu ne peux pas continuer, parce que tu ne peux pas oublier. Honnêtement, je ne sais pas si ça te sera d'une grande aide, mais au moins, cela évitera peut-être que ça se reproduise. Et c'est toujours bien. Tout ce que tu peux faire sinon, j'ai essayer de ne plus y penser sans pour autant le rejeter. Entoure-toi, profite des moments avec tes amis et ta famille, amuse-toi. C'est tout ce que je peux te conseiller, n'ayant pas la moindre similarité de ton vécu. Cherche peut-être sur YouTube ou sur internet des témoignages, tu ne dois pas être la seule à qui cette situation est arrivée. Je pense que quelqu'un qui a vécu la même chose que toi te sera bien plus utile. Mais, je suis déjà contente que tu aies tenu le 'choc', et que tu continues tout de même. Et je t'en félicite. Bon courage à toi.